Albus Dumbledore était connu pour ses idées des plus étranges. Même s'il était reconnu comme le meilleur directeur que Hogwarts ait jamais connu, ses préceptes en éducations frisaient parfois le ridicule.
Et en ce qui concernait la sécurité de ses élèves, il était intransigeant et très sage, mais son originalité atteignait parfois aussi cet important sujet, et c'est comme ça, qu'à l'instar des écoles moldues, le Directeur de Hogwarts avait décidé de mettre en place un protocole de sécurité en cas de catastrophe, la catastrophe du moment étant bien sûr le dangereux Sirius Black.
Mais pour que tout se passe bien si on devait un jour en venir à cette éventualité, il fallait faire des tests, toujours comme dans les écoles moldues.
Et c'était aujourd'hui que le premier test devait être mis en place, ce que tous les élèves, à part les préfets-en-chef, ignoraient totalement.

Le principe était le suivant.
Si intrusion du criminel noir il y avait, le directeur enverrait des Patroni-messages à toutes les personnes d'autorité de l'école (sauf Rusard évidemment), et chacune de ses personnes devait mettre en sécurité tous les élèves autour de lui dans une pièce qu'il protégerait.

Par le plus grand des hasard, ce matin, vous êtes TOUS dans les alentours de la volière. Rendez-vous galants, préparation de blague de mauvais goût, promenade solitaires propice aux méditations, envoie d'un message par hibou... bref, vous êtes tous là!

Se promène aussi le Professeur Trelawney, cachant une bouteille de Xérès, sortie de sa tour pour éclaircir son troisième œil qui lui pèse depuis la veille.

C'est une belle journée ensoleillée mais encore froide, quand tout à coup, un patronus en forme de phénix apparut à égale distance de tout ce beau monde, et la voix d'Albus Dumbledore résonna:

"Ceci est un exercice de protection. Tous les élèves à portée de ma voix sont priés de rejoindre le représentant de l'autorité du collège le plus proche et de s'en remettre à lui pour leur sécurité."

S'en remettre à Sybille Telawney pour leur sécurité?
C'était une blague?

Ce matin, Logan s'était rendu dans la volière pour envoyer une lettre à ses parents. Malgré la quantité et la qualité de la nourriture dont ils disposaient à Poudlard, Logan avait toujours faim. Il avait l'habitude de manger assez de nourriture pour contenter la moitié de Serpentard. Et puis les spécialités Écossaises lui manquaient aussi. Aussi demandait il régulièrement à ses parents de lui envoyer quelques haggis, et des quantités gargantuesques de nourriture variées que Logan se chargeait de préparer dans son dortoirs. Force était de constater qu'il maîtrisait les sortilèges culinaires à la perfection. Il terminait d'accrocher sa lettre à la patte d'une chouette de l'école lorsqu'il vit le patronus arriver et réciter son message.

Conservant son flegme habituel, il se dirigea les mains dans les poches vers le professeur Trelawney. Contrairement à beaucoup d'élèves, il avait une affection toute particulière pour la prof de divination. Possédant lui même le troisième oeil, il savait ce que c'était que d'être la cible des railleries et des moqueries incessantes. Et puis, si Dumbledore avait jugé Sybille Trelawney apte à enseigner, c'est qu'elle avait du faire ses preuves. De toutes façons, lui même avait toujours les notes maximales aux devoirs et aux examens de divination. Il arriva à hauteur de Trelawney, qui avait comme d'habitude son air mystique et un peu fou et la salua d'un signe de tête.

- Bonjour professeur. Que se passe il?

Amy se trouvait également dans la volière, étonnamment fréquente ce jour-ci. Ses parents lui manquaient, aussi leur avait-elle écrit une très longue lettre qu'elle était en train d'attacher à la patte de l'une des chouettes de l'école. Elle venait de faire le dernier noeud lorsqu'un nuage argenté en forme d'oiseau (Amy n'avait encore jamais vu de phoénix et n'était pas encore capable de le reconnaitre) arriva, planant dans les airs.

Elle le regardait avec émerveillement lorsque la voix de Dumbledore sortit de l'animal. Il parlait d'un exercice de protection.

La petite fille regarda tout autour d'elle, un peu effrayée et aperçut un professeur qu'elle ne connaissait pas encore et qui avait une tête vraiment bizarre. Obéissant aux ordres de Dumbledore, elle s'approcha du professeur, regardant autour d'elle et aperçut Logan.

- Qu'est-ce qui se passe ? demanda-t-elle

Léane avait préparé quelques paquets à envoyer à ses parents la veille. Un pour son père, un second pour sa mère et l'autre pour sa tante. Elle les avait déposé sur sa malle histoire de ne pas les oublier le lendemain, même en prenant cette précaution, rien ne disait qu'elle ne les laisserait pas derrière elle en partant pour petit déjeuner. C'est ce qui arrivait souvent quand on a la tête un peu trop dans les étoiles.

Ce matin-là, par contre, elle ne les oublia pas et tandis qu'elle se pressait dans le couloir menant à la volière, Léane remarqua que pas mal de personnes s'y rendaient en même temps qu'elle. D'habitude, la volière n'était pas tant convoitée, mais bon, ce n'était certainement que le fruit du hasard. Elle poussa délicatement la porte de la volière tout en se demandant si elle aurait plus de chance avec les hiboux que la dernière fois qu'elle y était entré.

Là, elle fut plus qu'étonnée d'y voir Amy, Logan ainsi que le professeur Trelawney et une fille qu'elle ne connaissait pas, au même moment, au même endroit. Pour ce qui était du reste des personnes qui s'y trouvaient, elle n'eut pas le temps de les distinguer les uns des autres. Un Patronus, un majestueux phœnix argenté attira son attention autant que celle des présents. Une voix retentit alors entre les murs de pierre de la volière tandis qu'elle refermait la porte derrière elle.

Pourquoi avait-il fallu que ce soit le professeur le plus méprisé de tout le château qui se soit trouvé là à ce moment précis ? Elle n'en savait rien, mais il fallait se plier aux règles de Dumbledor... C'est un peu agacée et plus froide qu'en venant qu'elle s'approcha de Trelawney et vint se poster à côté de Logan, sans un mot, ses paquets serrés contre sa poitrine, une expression perdue dans des pensées malsaines.

La volière, allez on court, on court ! C'est qu'il faudrait peut-être penser à envoyer une lettre aux parents si elle ne voulait pas se faire sérieusement réprimander. Elle oubliait tout le temps, ou plutôt, elle remettait toujours ça à plus tard, ayant sur le moment tout un tas de choses bien plus intéressantes à faire, comme partir à la découverte des divers couloirs ou s'occuper de sa rose qui chante, bref des trucs plus chouettes que d'écrire un bête mot à des parents qui s'inquiétaient pour rien. Et du coup, après, tout ça lui sortait de la tête.

Oh bien sûr, elle aimait ses parents, et son petit frère aussi. Évidemment. Mais ils ne lui manquaient pas autant qu'elle leur manquait a priori... Elle prenait son tout nouvel éloignement du domicile familial tout à fait bien ! Il faut dire que Poudlard était vraiment un univers fantastique quand on avait grandi au milieu des moldus. Elle courait donc, un parchemin à la main et termina sa course en glissade à peu près contrôlée sur les dalles de pierres, écarquillant les yeux.

Mais c'était quoi tout ce monde à la volière ? Y avait une surprise partie ou quoi ? C'était toujours aussi fréquenté cet endroit ? Elle haussa les épaules, elle n'y était venu que très rarement, peut-être que la famille manquait à beaucoup de monde. On ne revenait chez soi qu'aux vacances après tout... Elle attendait pas trop patiemment, d'avoir un créneau pour se glisser jusqu'aux hiboux, se dandinant d'un pied sur l'autre quand un superbe oiseau au plumage de lune fit son apparition et parla avec la voix de Dumbledore.

Elle pencha la tête, les exercices de sécurité c'est toujours ennuyeux à mourir, cependant, elle ne pouvait retenir un large sourire et une certaine excitation. Quand même leur directeur, il était vraiment très fort pour se métamorphoser en oiseau d'argent comme ça. Elle bouscula quelqu'un (qui qui veut :p) et lâcha un "oups, pardon, désolée !" d'une voix claironnante avant d'apercevoir une chevelure blonde familière.

"Hey Amy !!"

Elle se faufila au milieu des autres, déversant ses "pardon" comme une litanie avant d'enfin arriver à la hauteur de son amie.

"Pfiouuu, j'aime les exercices de sécurité !! "

Soren était se baladait aux alentours de la volière, les mains dans les poches et le sourire aux lèvres, cherchant une connerie à faire, parce qu'on ne change pas une formule qui gagne, qu'il s'ennuyait et parce que bon. Alors qu'il réfléchissait au truc le plus spectaculaire, un patronus ayant la forme d'un phénix avec la voix de Dumbledore lui intima l'ordre de trouver le professeur le plus proche. Il soupira. On pouvait jamais faire de conneries en paix dans cette école ! Il commença alors à regarder autour de lui, ce qu'il n'avait pas fait jusqu'à présent, et se rendit compte qu'en fait, la volière était un endroit plutôt fréquenté. The place to be ? Peut-être pas. Peut-être aussi que le Patronus y était pour quelque chose. Il vit Léane et Logane, des Gryffondors et une Serdaigle. Il se dirigea vers eux en soupirant.

"Vous avez trouvé le profess...."

Son regard se posa vers le centre d'attention, le lieu - ou plutôt la persone - qui attirait tous les regards.

"Oh bordel non...."

Il soupira et alla s'adosser à un mur adjacent, non loin du couple de serpentins. Il leur sourit et dit calmement :

"Au fait vous faisiez quoi, là, tous les deux ? Vous révisiez vos cours de Charme....en duo ? Hm hm."

Soren n'était pas quelqu'un de subtil. Non.

Luna se leva ce matin avec l’idée d’allée envoyer une lettre à son cher papa. Elle s’avait très bien qu’il voudrait avoir des nouvelles de sa petite fille adorée en plus ça ne dérangeait pas Luna parce que, en plus de rassurer son père elle pourra parler aux hiboux et regarder le paysage.
La jeune fille s’habilla rapidement son oublier de mettre ses boucles d’oreilles en betteraves et son fameux collier avec des bouchons de bière au beurre.

Luna écrivit sa lettre et alla la porte à la volière. Rendue la elle vit plein d’élèves qui parlaient entre eux. C’était un peu bizarre parce que normalement il n’y avait pas grand monde.
Luna envoya sa lettre et se prépara à aller peut être parler à quelqu’un quand la voix d’Albus Dumbledore ordonna aux élèves d’aller avec le professeur Telawneyé.

Sans se poser de question Luna se dirigea vers Telawney. Elle aimait bien se professeur. Oui, un peu bizarre mais Luna adorait tout se qui était bizarre.

Déjà un petit groupe c’était formé. Il y avait Logan, Amy, Meredith, Léane, Elyanna et Soren.
Luna entra dans le petit groupe et demanda.

Heu… Pourquoi on est la?

Amy patientait tranquillement à côté de professeur Trelawney qui avait l'air de plus en plus bizarre au fur et à mesure qu'elle la regardait. Elle avait des grosses lunettes qui lui faisaient des yeux énormes et globuleux et plein de bijou qui lui donnait l'air d'une hippie comme elle en avait vues dans les vieux magazines de ses parents. Et puis surtout, elle avait quand même un peu l'air de ne pas trop savoir ce qu'elle faisait là.

Rapidement, le groupe que les élèves formaient autour du professeur s'agrandit. Amy n'avait jamais vu autant de monde dans la volière au même moment.

Et puis elle entendit la voix familière d'Elyanna, son amie de Gryffondor.

- Oh Ely, tu es là toi aussi ? Tu sais pourquoi on est là ? L'oiseau a dit exercice de protection, mais protection contre quoi ? Pff, on va attendre encore longtemps comme ça ? J'aurais du emporter un livre !

[on peut quand même ne choisir qu'un seul de ses persos de double compte ?]

- Alarice redescendait de la volière quand l'alarme se fit entendre. Roulant des yeux, elle finit de descendre les marches en cherchant un "représentant de l'autorité" du regard. Qui tomba sur Trelawney. Alarice figea et hésita franchement entre s'exécuter et se réfugier dans l'école pour chercher quelqu'un de compétent. Meme Flitwick aurait été plus intéressant pour la jeune femme : le professeur de divination et sa manie des catastrophes serait capable de les trainer dans un incendie pour la chance de voir une de ses prédictions se réaliser.

Elle s'arrêta - quel hasard - à côté de Soren lorsque celui-ci lacha son "oh merde". Pour une fois, elle était d'accord avec lui. -

Je ne l'aurais pas exprimé ainsi, mais en effet... Nous ne sommes pas sortis de la bombabouse...

[bien sûr]

Ce matin là, Dreva s'était rendue dans la volière afin de parler aux différents oiseaux et en apprendre encore plus sur eux.
Cela faisait longtemps qu'elle n'était plus incommodée par l'odeur et le bruit, parfois même elle faisait ses devoirs ici, entourée de ses volatiles si intelligents.

L'apparition du Patronus la fit sursauter et elle faillit glisser sur une fiente de hibou. Elle écouta avec attention les consignes du Directeur et se retourna vers le professeur le plus proche, soit celle de Divination.

Malédiction...
Elle lança un regard expressif à Alarice - qu'elle n'avait pas vu arriver - pour appuyer son expression.

Astoria s'était perdue.
Encore...

A croire que c'était l'unique chose qu'elle faisait dans la journée, se perdre dans les couloirs dédaléens du château.
Au moins, elle connaissait certains endroits intéressants! Même si elle n'était pas sûr de retrouver ces pièces un jour. En se perdant de nouveau, peut-être.

Aujourd'hui, par un couloir détourné caché par une tapisserie très laide, elle avait atterrie dans la volière. Ce n'était pas son but, mais au cas où cela arriverait, elle avait une lettre à faire parvenir à son Père, donc ce n'était pas plus mal.

Astoria était en train d'accrocher le parchemin à la patte de son volatile catastrophique quand tous les élèves présents se mirent à bouger, et elle finit par comprendre, en captant des bribes de conversation, ce qu'il s'était passé.
Elle dut se faire violence pour ne pas paniquer et s'approcha de la drôle de sorcière à lunette qui devait se charger d'eux. Elle ne la connaissait pas, elle n'avait pas encore cours avec elle en première année.
Elle avait donc parfaitement confiance en son jugement et ses capacité.

Que l'on est naïf quand on a 11ans!

Sybille Trelawney avait de grand yeux. Globuleux par dessus le marché.
Ses lunettes en cul de bouteille de bièraubeurre n'arrangeaient pas ce défaut, lui donnant un air de Hibou sous acide piqué par un Billywig.

Alors, quand elle les écarquillait sous la surprise, le résultat était à la limite entre le ridicule et le comique. Surtout quand on attendait du réconfort et de la sécurité de cette personne.

La voix tonitruante de Dumbledore la fit sursauter, et celles criantes des élèves autour d'elle la forcèrent à redescendre - momentanément - sur terre, même si cela ne la rendait pas plus compréhensive et compréhensible pour autant.

La Professeur de Divination tourna sa tête de gauche à droite, sollicitée de toute part et balbutia:

"Mais, que se passe-t-il?"

Très rassurant n'est-ce pas?

- Alarice poussa un soupir abyssal et leva les yeux au ciel. Vraiment, elle aurait du aller chercher un autre professeur. La jeune fille se mit à prier pour l'apparition providentielle de McGonagall. Malheureusement, le Professeur de Métamorphose était sans doute dans sa salle de classe, bien à l'abri, pendant qu'eux étaient bloqués dans la volière, son la responsabilité d'une irresponsable notoire et qui visiblement ne se souvenait pas des consignes de sécurité apparament édictées par ce crétin de Dumbledore. -

Vous êtes sure de ne pas savoir ce qu'il se passe ? Vous ne l'avez pas vu avec votre... oeil magique ?!

- Le sarcasme était largement audible et avec un nouveau soupir, elle chercha du soutien... vers Soren ? -

Amy, qui ne connaissait pas encore le professeur Trelawney sentit l'inquiétude la gagner lorsqu'elle vit l'air totalement ahuri du professeur. Elle la regarda avec de grands yeux tandis que celle-ci demandait ce qu'il se passait. Puis elle fronça les sourcils. Normalement les professeurs sont toujours au courant des dates des exercices de sécurité*. Là, elle semblait totalement à l'ouest la Trelawney.

Et puis l'évidence la frappa tout à coup, le professeur Trelawney n'avait même pas l'air de savoir ce qu'il fallait faire. Bon sang, heureusement que ce n'était qu'un exercice !

Elle s'avança tout de même vers le professeur et lui dit :

- Professeur, on fait quoi maintenant ?


*[sauf à la catho où on l'alarme s'est mise à sonner en plein milieu d'un partiel blanc et que le prof qui surveillait a eu l'air étonné et nous a dit "euh bah on va peut-être quand même sortir au cas où ça serait pas un exercice". Je vous laisse imaginer à quel point on en a profité ^^]

Dans la foule qui entourait à présent Trelawney, Logan s'était frayé un chemin pour rejoindre Léane et lui prendre la main dans la sienne pour qu'ils ne soient pas séparés durant l'exercice d'évacuation. Comme à l'accoutumée, son visage n'exprimait pas la moindre émotion, sauf peut être quand il s'était approché de Léane, ou un sursaut de joie était venu éclairer ses traits. Il regarda attentivement la professeur de divination, et ne fut en rien étonné de voir qu'elle semblait totalement perdue, comme si elle n'avait pas été au courant que l'exercice avait lieu aujourd'hui. Les profs étaient forcément au courant. Mais il n'y avait rien de surprenant au fait que Trelawney ait oublié.

Lorsqu'il entendit la remarque d'Alarice, il lui lança un regard noir. S'il avait eu des baguettes à la place des yeux, Alarice aurait fini en petit tas de chaire sanguinolente. Déjà qu'il ne la supportait pas en temps normal, alors maintenant qu'il régnait une telle agitation et qu'un pauvre professeur un peu à l'ouest était le centre d'attention de tous, seule professeur à ne pas le regarder comme un cinglé, c'était vraiment pas le moment. Il hésita longuement entre lui dire de fermer l'éolienne a merde qui lui servait de bouche, et ne rien dire. Il opta pour la seconde solution. Déjà que Trelawney semblait assez perdue, il ne voulait pas lui imposer en plus une disputes entres élèves, ce qui aurait sans aucun doutes comme résultats d'embrouiller encore plus le pauvre professeur. Il se rapprocha discrètement de Sybille et murmura pour que seule elle entende.

- Professeur. Peut être devriez vous nous conduire dans le parc. Ce serai déjà un début.

Le Professeur Trelaweny sembla se réveiller un instant et toisa Alarice Demerow de tout son charisme possible (c'est à dire celui d'une moule à lunette) en lui rétorquant de sa voix aigre et aigue:

"Mon troisième oeil ne fonctionne pas sur commande Miss Demerow... "

Puis, tournant en rond, toujours aussi déboussolée, elle ne fit pas attention ni à Amy, ni à Soren, et essaya de concentrer son attention sur Logan Becket.
Voilà un élève sérieux dans sa matière et prometteur. Si seulement il voulait bien voir son don comme une aubaine et non une malédiction!
Elle écouta donc la suggestion de son élève et une lumière s'alluma dans sa tête soudain, elle secoua la tête, ce qui fit tinter tous ses bijoux, les emmêlant dans ses châles, et répondit:

"Non, pas dans le parc, je crois qu'il faut que vous veniez avec moi dans la salle pouvant fermer la plus proche"

Elle fit encore un tour sur elle même, avisa la volière et sa vieille porte en bois et pointa le doigt dans cette direction:

"Nous allons nous enfermer là-dedans en attendant la fin de l'alerte!"

Et voilà le Professeur Trelawney, qui aurait du passer derrière ses élèves par mesure de sécurité, qui rentre dans la volière, sa longue robe frottant contre le sol crasseux et glissant.

Mhhh, combien de temps allaient-ils rester enfermer dans cette salle pleine de fiente et d'oiseaux tapageurs, toutes maisons confondues, avec un Professeur complètement à côté de la plaque?

Dreva secoua la tête avec consternation et se rendit dans un coin de la volière, main gauche tendue avec des biscuits dedans pour amadouer les volatiles messagers.

Autant occuper son temps avec les créatures qu'elle aimait au lieu de regarder le désolant spectacle de Trelawney tentant de jouer au professeur responsable.

Surtout qu'on ignorait le temps que l'on passerait ici.
Une volière à l'odeur, comment dire... forte, pleine d'élèves de maisons "adverses" et d'élèves qui ne s'aimaient pas.
C'est fou ce que le destin mettait toutes les personnes présentes en contact ces derniers temps!

Astoria plissa le nez, un peu contrariée.
Être enfermé ne la gênait pas, être enfermée avec plein d'autres élèves réveillait sa timidité mais ne l'embêtait pas plus que ça non plus, mais être coincé dans une salle souillée de fiente d'oiseaux, franchement, elle n'était pas chochotte, mais sa délicatesse naturelle plus celle de son rang la faisait grimacer.

Qui aller voir? Amy? Non, leur dernière rencontre était trop mouvementée.

A choisir, elle s'approcha d'Alarice, assez loin pour ne pas l'importuner, assez près pour qu'elle puisse la voir et éventuellement venir lui parler.

Amy fronça les sourcils face à la décision de leur professeur. La volière ne lui semblait pas l'endroit le plus sûr du château. Certes, il y avait une porte qui fermait. Mais la pièce était ouverte aux quatre vents pour permettre aux hiboux de sortir et entrer quand ils le voulaient.

Elle s'approcha de l'une des fenêtres et se pencha pour en juger la hauteur. Personne ne pourrait grimper la haut à moins d'avoir un balai. Et bizarrement, les balais, dans le monde magique, ça se trouvait partout. Elle fronça le nez, pas très convaincue du choix de Trelawney.

Elle revint vers le centre de la pièce hésitant entre dire le fond de sa pensée et se taire. Amy n'était pas du genre à contredire ses professeurs mais là... C'était une question de sécurité. Elle s'approcha donc de Trelawney et lui dit :

- Professeur, peut-être devrions nous plutôt nous enfermer dans une pièce dont on peut aussi fermer les fenêtres...

Pr. Severus Snape a écrit:

Le Professeur Trelaweny sembla se réveiller un instant et toisa Alarice Demerow de tout son charisme possible (c'est à dire celui d'une moule à lunette) en lui rétorquant de sa voix aigre et aigue:

"Mon troisième oeil ne fonctionne pas sur commande Miss Demerow... "

- Alarice eut un sourire méprisant et jeta un coup d'oeil à Soren, facon "bien vu" et secoua la tête en levant les yeux au ciel.

Par contre, lorsque Trelawney indiqua le lieu où se réfugier, sa machoire s'affaissa. -

Vous voulez qu'on se réfugie... là dedans ?! Hors de question !

- Pourtant, elle fut bien obligée de suivre le mouvement de foule. -

C'est intolérable ! Impensable ! Mes parents en seront informés, et vous allez le regretter ! C'est...

- Elle regarda autours d'elle avec une moue de dégoût. Elle passait en général le moins de temps possible dans la volière, pour les rares fois où elle était contrainte d'envoyer un hibou. C'était à l'évidence un lieu indigne pour une personne dans sa position.

Mais en prime, elle considéra les ouvertures pour les hiboux et l'ouverture en haut... très très sécurisant. -

C'est proprement ri-di-cule...

La fillette avait secoué la tête avec véhémence à la question de sa camarade. Elle n'avait absolument aucune idée de ce qui se passait. Elle observa le manque d'assurance de leur professeur avec des yeux ronds de consternation. On était absolument certains qu'elle était professeur elle ? Pas femme de ménage ? Un peu dans le genre de l'autre enquiquineur de Rusard ?? Mais comme tout le monde semblait suivre, elle s'engouffra elle aussi dans la volière.

"Alors, il se passe quoi ? C'est juste un exercice ou bien ?"

Retrouvant sa curiosité naturrelle et se jeta littéralement sur les fenêtre, se penchant à demi pour regarder dans le parc, voir si elle apercevait quelque chose d'inhabituel.

La jeune fille s'était trouvée la aussi. Par quelle extraordinaire malchance se retrouvait-elle ainsi au milieu d'individus sans aucune classe ? Elle l'ignorait mais par Salazar, elle aurait préféré être ailleurs. Cependant, et c'était là un moindre mal, elle appréciait assez la divination et préférait nettement se retrouver avec Trelawney qu'avec cette vieille chouette de MacGonagall...

Elle éclata de rire à la demande d'Amy.

"Qu'est-ce qu'il y a ? Le petit lionceau a peur des gros vilains oiseaux ?? "

Amy toisa la serpentard avec défiance. Une chose que lui avait appris cette maudite sphère magique, c'était de ne plus se laisser marcher sur les pieds.

Elle s'approcha de la fenêtre et jeta un coup d'oeil en bas. C'était vraiment très haut. Personne ne pourrait survivre à une chûte pareil.

Elle n'avait pas l'intention de lui raconter ses pensées à cette pimbèche, mais elle n'allait pas la laisser se moquer d'elle sans rien.

Elle s'approcha de Pansy et se dressa sur la pointe des pieds comme pour lui parler dans l'oreille.

- Des gros oiseaux non. Mais quelqu'un de particulièrement insuportable pourrait passer par la fenêtre par un malencontreux accident. Et la chûte serait fatale, sans aucun doute.